La traversée de l’été de Truman Capote
La traversée de l'été de Truman Capote
Roman initiatique et sentimental. Immersion dans un été brulant et étouffant, avec une série de personnages étudiés et écrits avec une finesse psychologique épatante. Premier écrit de l’auteur, il laisse transparaitre un véritable talent littéraire. Plume poétique et personnages fascinants, les prémices d’un auteur devenu incontournable.
Deux mots sur la publication de ce roman
Mort en 1984, Truman Capote écrit ce roman en 1943 alors qu’il est âgé d’environ dix-neuf ans. La traversée de l’été constitue l’un des premiers romans que l’auteur ait écrit. Il ne souhaitait pas sa publication.
Retrouvée en 2004, cette œuvre est publiée cette même année sous la responsabilité d’Alan U.Schwartz, administrateur de la Truman Capote Literary Trust. En collaboration avec des spécialistes de l’œuvre de Truman Capote, où tout le monde est d’accord sur la nécessité de publier le livre, Alan U. Schwartz dit demeurer « seul responsable de cette décision, sur le plan légal, éthique, et esthétique ».
Il indique :
« Certes ce n’était pas une œuvre aboutie, mais elle témoignait de l’émergence d’une voix originale et d’un écrivain au talent aussi étonnant qu’efficace. C’était une œuvre assez mature, dont les mérites propres se suffisaient à eux-mêmes, et les prémices du style et du métier à venir étaient trop précieuses pour être ignorées. » (Alan U.Schwartz).
Retrouvée en 2004, cette œuvre est publiée cette même année sous la responsabilité d’Alan U.Schwartz, administrateur de la Truman Capote Literary Trust. En collaboration avec des spécialistes de l’œuvre de Truman Capote, où tout le monde est d’accord sur la nécessité de publier le livre, Alan U. Schwartz dit demeurer « seul responsable de cette décision, sur le plan légal, éthique, et esthétique ».
Il indique :
« Certes ce n’était pas une œuvre aboutie, mais elle témoignait de l’émergence d’une voix originale et d’un écrivain au talent aussi étonnant qu’efficace. C’était une œuvre assez mature, dont les mérites propres se suffisaient à eux-mêmes, et les prémices du style et du métier à venir étaient trop précieuses pour être ignorées. » (Alan U.Schwartz).
Une histoire d’amour et de jeunesse
Grady McNeil, jeune fille de dix-sept ans de la haute société décide de rester à New-York alors que ses riches parents se rendent en Europe. Elle tombe amoureuse de Clyde Manzer, un jeune juif mécanicien gardien de parking à Broadway.
Une histoire d’amour sur fond de canicule où les deux jeunes passent des semaines d’amour dans l’appartement avec vue sur Central Park. Clyde et Grady s’aiment mais différemment. Issus tous deux d’un milieu opposé, leur tempérament intrinsèque va les mener vers de dangereux précipices.
La fierté provocante de Grady et la nonchalance de Clyde les conduisent sur une route à l’issue non dénuée de risques. Un jour, Grady se rend dans la famille de Clyde et apprend qu’Anne, la sœur de Clyde décédée récemment souffrait d’un cœur fragile et n’était jamais allée à l’école pour cette raison. Elle préférait fréquenter les garages du quartier et exercer de surprenants talents de mécaniciennes. Grady se révolte et épouse Clyde.
Confrontée à sa famille, elle appuie sur l’accélérateur d’une décapotable du haut du pont de Queensborough.
Une histoire d’amour sur fond de canicule où les deux jeunes passent des semaines d’amour dans l’appartement avec vue sur Central Park. Clyde et Grady s’aiment mais différemment. Issus tous deux d’un milieu opposé, leur tempérament intrinsèque va les mener vers de dangereux précipices.
La fierté provocante de Grady et la nonchalance de Clyde les conduisent sur une route à l’issue non dénuée de risques. Un jour, Grady se rend dans la famille de Clyde et apprend qu’Anne, la sœur de Clyde décédée récemment souffrait d’un cœur fragile et n’était jamais allée à l’école pour cette raison. Elle préférait fréquenter les garages du quartier et exercer de surprenants talents de mécaniciennes. Grady se révolte et épouse Clyde.
Confrontée à sa famille, elle appuie sur l’accélérateur d’une décapotable du haut du pont de Queensborough.
Quête initiatique et sentimentale
La traversée de l’été est un court roman où l’histoire se déroule sous la canicule étouffante de l’été et met en scène deux jeunes amants, Clyde et Grady. A travers cette histoire d’amour tantôt lumineuse, tantôt sombre, Truman Capote livre une réflexion sur les barrières de l’amour, la jeunesse et fait de ce roman une quête initiatique sentimentale et une tragédie sociale.
Peinture de sentiments, Truman Capote livre une histoire sur un amour jeune, impossible et révolté à cause des différences sociales et religieuses des deux jeunes protagonistes. Il arpente le milieu New-Yorkais qu’il côtoie, au même âge que ses personnages.
A l’aube de ces dix-huit ans, Grady, jeune fille éprise de liberté et pétillante figure le personnage principal du roman. Rebelle, elle refuse de se plier aux codes de son milieu ultra favorisé. L’auteur évoque une jeunesse dorée désabusée et fait part à travers chacun des protagonistes d’une finesse psychologique remarquable pour son jeune âge.
Truman Capote semble par ailleurs parlait des femmes à travers la multitude de personnages féminins qu’il insère dans sa narration. Grady, Apple, sa sœur aînée, Lucy, la mère, Ida, la sœur de Clyde, et Anne, la sœur de Clyde décédée au portrait hors du commun. Toutes différentes avec chacune une vision de la vie propre à elle. Il distingue Grady par sa rébellion et son envie de vivre loin des codes imposés par son milieu social.
Le seul reproche serait peut-être le manque d’épaisseur. Mais on pardonne bien entendu ceci ! Il est difficile de critiquer ce roman de façon négative au vue du contexte, de la maturité remarquable dont fait preuve l’auteur à travers l’histoire.
Ne passez pas votre chemin ! La traversée de l’été est un conte initiatique intemporel. Il nous berce et nous promène au cœur d’une jeunesse New-yorkaise désabusée sous la canicule d’un été particulier, celui de Clyde et de Grady
Peinture de sentiments, Truman Capote livre une histoire sur un amour jeune, impossible et révolté à cause des différences sociales et religieuses des deux jeunes protagonistes. Il arpente le milieu New-Yorkais qu’il côtoie, au même âge que ses personnages.
A l’aube de ces dix-huit ans, Grady, jeune fille éprise de liberté et pétillante figure le personnage principal du roman. Rebelle, elle refuse de se plier aux codes de son milieu ultra favorisé. L’auteur évoque une jeunesse dorée désabusée et fait part à travers chacun des protagonistes d’une finesse psychologique remarquable pour son jeune âge.
Truman Capote semble par ailleurs parlait des femmes à travers la multitude de personnages féminins qu’il insère dans sa narration. Grady, Apple, sa sœur aînée, Lucy, la mère, Ida, la sœur de Clyde, et Anne, la sœur de Clyde décédée au portrait hors du commun. Toutes différentes avec chacune une vision de la vie propre à elle. Il distingue Grady par sa rébellion et son envie de vivre loin des codes imposés par son milieu social.
Le seul reproche serait peut-être le manque d’épaisseur. Mais on pardonne bien entendu ceci ! Il est difficile de critiquer ce roman de façon négative au vue du contexte, de la maturité remarquable dont fait preuve l’auteur à travers l’histoire.
Ne passez pas votre chemin ! La traversée de l’été est un conte initiatique intemporel. Il nous berce et nous promène au cœur d’une jeunesse New-yorkaise désabusée sous la canicule d’un été particulier, celui de Clyde et de Grady
Extrait
» La propre voiture de Grady, une Buick bleue, décapotable, qui portait ses initiales au-dessus de la plaque du Connecticut, était la dernière d’une rangée et, tout en passant en revue les autres autos, elle fut convaincue qu’elle le trouverait là. Il dormait en effet sur la banquette arrière et bien que le toit fût ouvert, elle eut peine à l’apercevoir tant il était recroquevillé. »
Date de parution : 27/02/2008
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 160
