C’est l’histoire deTakao Kasuga, adolescent introverti et passionné de littérature. Il ne se sépare jamais du recueil de poèmes de Baudelaire Les fleurs du mal. Cet amour des livres, il le doit à son père. Il admire en secret la jeune Nanako Saeki jusqu’à ce qu’il commette cet incident. Observé par Sawa Nakamura, une fille de sa classe, un jeu de manipulation se met en place. Elle le pousse à explorer les recoins les plus sombres de son être. Jusqu’où iront-ils dans cette introspection troublante et dérangeante ?
Cette série m’a beaucoup rappelé les liens du sang à travers le personnage principal, les émotions ressentis et le scénario. L’auteur puise son inspiration dans Les fleurs du Mal de Baudelaire en explorant l’âme humaine de ses personnages et leur désir insatiable de transcendance. Et Oshimi choisit l’adolescence, âge où l’on se cherche, pour explorer les thèmes complexes comme l’amour, la passion, la mort.
Oshimi raconte aussi la complexité des relations et la manière dont les autres, surtout à cet âge crucial, peuvent jouer un rôle décisif. Jusqu’à faire ressortir tout ce que chacun enfouit dans son quotidien. Et chez Oshimi, c’est la noirceur qui ressort. Pour ne pas se sentir comme « une coquille vide ».