Lolita de Vladimir Nabokov
Lolita de Vladimir Nabokov
Intrigant. Tout esprit curieux est tenté d’ouvrir ce livre. Fascinant. La prose éclatante de Nabokov séduit. Œuvre controversée à sa sortie en 1955, Nabokov tisse avec Lolita un chef d’œuvre de la littérature. Un remarquable et troublant roman qui joue avec nos réactions. Retour sur les confessions de Humbert.
Un récit déstabilisant
Humbert Humbert raconte comment il s’est épris de Dolores Haze, surnommée Lolita. Jeune fille de 12 ans, lui est un intellectuel européen âgé d’une quarantaine d’année. Humbert s’installe aux Etats-Unis chez Charlotte Haze, mère de Dolores. Il l’épouse pour rester proche de Lolita alias Dolly. Puis il devient le tuteur légal de la jeune fille. Commence un périple à travers le pays où il est question de fuite et quête de possession absolue.
Entre poésie et dégoût
Une lecture inévitable. Pas pour son aspect choquant. Mais pour le lyrisme poétique, la prose de Nabokov et les questions que l’on se pose. C’est une expérience émotionnelle et littéraire forte. Elle nous confronte à nos contradictions morales et esthétiques. Nabokov donne la voix à Humbert, narrateur instable qui séduit, manipule et justifie ses actions. Il décrit ses sentiments avec une prose envoûtante. Il fascine autant qu’il dégoûte. C’est tout le jeu du roman. Drapé dans sa culture littéraire, Humbert dissimule ses désirs les plus pervers.
Dualité entre le monstre et l’érudit qui rend la lecture captivante et inconfortable. Nabokov montre comment l’art peut être utilisé pour justifier l’injustifiable. Comment le beau dit le laid.
Cette lecture est unique et inoubliable. Je l’ai beaucoup apprécié. Entre fascination pour la langue et dégoût pour les pensées de Humbert, cette lecture m’a happé et dérangé. Elle englobe tant d’éléments et lire Lolita devient une expérience unique. Nabokov manipule les mots de manière à nous interpeller et nous déranger.
Et au delà du sujet brulant j’ai aimé que l’auteur s’amuse de la culture populaire des Etats- Unis qu’il découvre en tant qu’exilé à travers les motels fréquentés par les deux protagonistes et divertissements évoqués.
Dualité entre le monstre et l’érudit qui rend la lecture captivante et inconfortable. Nabokov montre comment l’art peut être utilisé pour justifier l’injustifiable. Comment le beau dit le laid.
Cette lecture est unique et inoubliable. Je l’ai beaucoup apprécié. Entre fascination pour la langue et dégoût pour les pensées de Humbert, cette lecture m’a happé et dérangé. Elle englobe tant d’éléments et lire Lolita devient une expérience unique. Nabokov manipule les mots de manière à nous interpeller et nous déranger.
Et au delà du sujet brulant j’ai aimé que l’auteur s’amuse de la culture populaire des Etats- Unis qu’il découvre en tant qu’exilé à travers les motels fréquentés par les deux protagonistes et divertissements évoqués.
Ne lisez pas ce roman pour vous indigner. C’est une œuvre littéraire fascinante et emblématique. Elle remue, trouble et perturbe. Elle captive par sa poésie, son discours et ses personnages. Nabokov s’empare de la fiction pour toucher son lecteur et écrire cette œuvre incontournable.
Ouvrez ce livre, vous serez hypnotisé par la virtuosité linguistique de Nabokov…
Ouvrez ce livre, vous serez hypnotisé par la virtuosité linguistique de Nabokov…
Extrait
" Cher lecteur, je vous en prie : quelque exaspération que vous inspire le héros de mon livre, cet homme au cœur tendre, à la sensibilité morbide, infiniment circonspect, ne sautez pas ces pages essentielles ! "

Vladimir Nabokov
Date de parution : 2001 (Folio)
Publication originale : 1959
Éditeur : Gallimard
Collection : Folio
Nombre de pages : 544
